០៥ មីនា ២០២៣ / 05 March 2023
សម រង្ស៊ី ឆ្លើយសំណួរ ៖ “តើនរណា នឹងមកជំនួសមេដឹកនាំសព្វថ្ងៃ?”
Sam Rainsy answers the question: "Who will succeed our current leaders?"
Sam Rainsy was asked if he has designated his successor, as Hun Sen has done with Hun Manet. Here is his response.
"As a democrat I don’t have the same mentality as dictators in places like Syria, North Korea or Cambodia who always want to be replaced by their offspring. These dictators know that their regimes are weak due to lack of popular support. They are very scared of the future and have no other option but to choose a successor from among their children.”
“If democratic principles of universal suffrage and peaceful political transitions are to be respected, then family considerations should not come into play. My family has 17 million members, or the whole of the Cambodian population. It’s up to voters to choose the best leaders through universal suffrage. Very often in democratic countries, where elections are free and fair, possible future leaders are only glimpsed a few months before they take up their role.”
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Sam Rainsy répond à la question: "Qui remplacera nos dirigeants actuels?"
Quand on lui pose la question: "Avez-vous désigné votre successeur comme Hun Sen l'a fait avec Hun Manet?" Sam Rainsy répond: "En tant que démocrate je n'ai pas la même mentalité que les dictateurs qui -- de la Syrie jusqu'en Corée du Nord en passant par le Cambodge -- veulent toujours se faire remplacer par leur progéniture. Ces dictateurs, sachant que leur régime est fragile par manque de soutien populaire, ont très peur de l'avenir et n'ont pas d'autre option que de désigner leurs successeurs parmi leurs rejetons."
Sam Rainsy précise que, pour respecter le jeu démocratique du suffrage universel et de l'alternance politique, les considérations familiales ne doivent pas entrer en ligne de compte. Il avance que sa "famille" compte 17 millions de membres (soit toute la population cambodgienne) et que c'est aux électeurs de choisir les meilleurs dirigeants à travers le suffrage universel.
Il fait remarquer que, très souvent dans les pays démocratiques où les élections sont libres et équitables, on commence à entrevoir les futurs dirigeants que quelques mois seulement avant leur prise de fonction effective.